COMMENT JE SUIS DEVENU
UN CHERCHEUR ATYPIQUE

À la base, je voulais comprendre les êtres humains pour m’intégrer. Parce qu’étant autiste, je ne les saisissais pas intuitivement. Je travaillais par essai-erreur en puisant au départ des références dans les scènes de films apprises par cœur, puis au théâtre, et, enfin, dans les écrits des philosophes et psychologues. Par ce cheminement atypique, à force de comprendre les comportements humains à un niveau théorique je suis devenu un théoricien tout à fait valable.

Je pensais découvrir quelque chose que tout le monde savait déjà,. Lentement mais sûrement, je me suis aperçu que personne n'était capable d'expliquer avec précision et prédictibilité pourquoi les êtres humains font ce qu'ils font ce qu'ils font. C'est un gros problème parce que ça nous rend impuissant face à la détresse psychique. 

Grâce aux protocoles que je crée depuis 15 ans, je constate qu’on peut améliorer la vie des gens, au  niveau personnel et professionnel. Je vois aussi qu’on parvient à décrypter le fonctionnement des organisations d’une manière inédite et à proposer rapidement des solutions transformatrices.

J'ai vu aussi des changements rapides sur des cas de dépression ou d'addiction par exemple, et je suis convaincu que si on donne le bon coup de marteau au bon endroit on peut traiter des détresse psychiques plus graves, souvent considérées comme désespérées. La psychologie doit se remettre en question, se nourrir des découvertes et évolutions dans tous les domaines de la science depuis 30 ans, pour viser une nouvelle synthèse. Tout ce qu'on a appris nous oblige à revoir la psychologie. Il faut aller plus loin.
C'est à ce travail de synthèse que je m'efforce de contribuer avec le Darwin Institute.